A l’orée du bois
Grégory est parachuté à 15 ans au LMO – Lycée des Marcs d’or – le lycée des métiers du bâtiment, des travaux publics et des métiers d’arts, situé sur les hauteurs de Dijon. Pendant 4 ans, loin de sa famille et sans autorisation de sortie, il n’a d’autre choix que de s’immerger dans l’apprentissage de son futur métier de menuisier. Il décroche un CAP, un BEP et un Brevet Professionnel au CFA. Cette école « à la dure » lui donne les bases solides du métier, avec la partie pratique à la Menuiserie Générale Gillet à Brion-sur-Ource, près de Châtillon… Au sortir de l’école, il poursuit un an en tant qu’ouvrier chez ce maître de stage.
Volontaire
Trop jeune pour entrer dans la carrière, il souhaite « voir du pays ». Il s’engage pour 8 ans dans l’Armée, car le Service National a été abrogé. Grégory intègre un régiment de combats, le « 19e Régiment du Génie » basé à Besançon, dont la devise est « Entreprendre et réussir », est équipé de véhicules blindés et de systèmes de déminage de mines antichar, d’engins de franchissement et de chantier. Cette unité est régulièrement « projetée » lors d’OPEX (Opérations Extérieures) sur tous les théâtres de guerre... Responsable de la vie de ses hommes et d’équipements dépassant le million d’Euros, il mène « au feu », des sections de 8 à 30 soldats à travers le Kosovo, le Liban, l’Afghanistan, la Guyane. Ce régiment est aujourd’hui déployé dans la bande sahélo-saharienne…
Après des années de « baroud », Il souhaite rentrer au Pays et ne renouvelle pas son contrat.
Retour aux sources (de la Seine)
De retour dans le Châtillonnais, le temps de se réacclimater, il est chauffeur-livreur pendant près de deux ans. Mais l’envie de retourner à ses premiers amours l’emporte finalement : petit à petit, il s’équipe de machines avant de se mettre à son compte en auto-entrepreneur, formule souple qui lui convient parfaitement, et ce, pendant 5 ans.
Mais pendant qu’il « crapahutait au Levant », en France, le métier de la menuiserie changeait : la fabrication bois a beaucoup diminué, le menuisier est devenu un simple poseur de fenêtres et de portes, en pvc ou en aluminium ! Des normes de plus en plus contraignantes obligent l’artisan à s’équiper régulièrement de machines adaptées et de nouveaux outils coûteux, ce qui n’est pas viable à long terme. Et les particuliers font beaucoup par eux-mêmes, à part quelques chantiers haut de gamme, commandés par des amateurs de belles choses, les longs chantiers n’ont plus la côte : la main d’œuvre coûte trop cher.
L’homme de l’art
Cette évolution ne lui plaisant pas, Grégory a l’opportunité de mettre en sommeil son activité et d’intégrer PROMUT Châtillon-sur-Seine en tant que Chef de Production. Piloter la menuiserie, lui permet d’allier son amour du bois, du métier et du travail bien fait. Il a d’abord réorganisé l’atelier ; aujourd’hui, pour remplir ses missions, il constitue patiemment une équipe efficace, organisée et soudée afin de redynamiser le vieil établissement Châtillonnais – le plus ancien du groupe PROMUT (1988). En plus des productions habituelles de la menuiserie, il a en charge d’élaborer les prototypes des nouvelles gammes de produits qui vont voir le jour, au gré des demandes – clients, et du développement commercial de la menuiserie. Réactif, l’équipement de l’atelier, lui permet d’être à l’écoute de la clientèle et de ses besoins spécifiques, et de pouvoir proposer des prestations sur-mesure. Avec lui, PROMUT Menuiserie Bois à Châtillon part à la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux clients !