Face à la crise sanitaire, Promut joue sa meilleure carte, celle de faire confiance à ses salariées pour monter un atelier de couture et produire des masques de protection faciale en textile, sur son site de Chenôve.
Installées au dernier étage de l’atelier menuiserie, 4 couturières s’activent. Toutes sont issues d’un autre métier et on relevé le challenge proposé.
Karine MENEGAULT était secrétaire de direction pour la Mutualité Française Bourguignonne. Aujourd’hui elle est la cheffe d’atelier. Christine CHIAOUI, ouvrière de production à la menuiserie, s’est quant à elle, portée volontaire pour cogérer la production.
Pour Nadine BRAHIMI et Clarisse DUARIMARTINS c’est un tout autre défi, puisqu’elles n’avaient jamais cousu auparavant. « Au sein de Promut, j’étais technicienne d’hygiène et de propreté, j’ai saisi cette opportunité car ce travail est beaucoup plus adapté à mes problèmes de dos. » précise Nadine.
« Nous recevons les tissus, les patrons, les élastiques du réseau Résilience et à partir de cette matière première, nous confectionnons les masques grâce à 4 machines à coudre dont 2 mécaniques et 2 électriques. » explique Karine MENEGAULT.
Le projet Résilience s’inscrit dans le cadre du mouvement « La France a une chance » à travers lequel les entreprises françaises sont invitées à s’engager en faveur de pratiques à forte valeur ajoutée humaine. C’est également le Réseau Résilience qui se charge de la commercialisation des masques.
« Je souhaite développer les compétences des équipes sur cette activité de confection jusqu’à la fin de l’année, dans l’objectif de trouver un modèle économique à l’équilibre. Pour se faire il faudrait donc fabriquer 1000 masques par jour et envisager des productions nouvelles, comme de t-shirt en coton bio par exemple», précise Sylvain DUPIC, directeur de Promut.